Graine d'historien
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Les Bêtes d'ombre d'Anne Sibran

Quand des élèves cherchent à comprendre quel est le Lecteur Modèle choisi par l'auteur...

A propos du récit Les bêtes d'ombre d'Anne Sibran 

 

M : L’auteure, que s'est-elle dit  quand elle a écrit cette histoire, par rapport à vous, par rapport au lecteur ?

DA : Il veut rajouter du suspense.
M : Pourquoi ?
DA : Pour qu’on lise.

AR : Que ce soit simple pour ceux qui commencent à lire. 

M : Etes-vous d’accord avec AR ? A votre avis, le projet de l’auteur était-il de faire un texte simple ?
non (plusieurs )
RS : Il y a des mots compliqués

M : Est-ce seulement les mots qui sont compliqués ?

RS : Non il y a le sens.
DA : Au début il y avait un texte, ah je sais plus...

RS : Sur le Rwanda (très bas, on l’entend à peine)

AR : Oui, je sais, sur le Rwanda.

DA : Le texte, c’est pour faire passer un message.
M : Oui, bien.
LK : Ben, quand on essaie d’illustrer une histoire comme c’est le cas là, c’est pas tellement des textes simples.
M : Que veux-tu dire ?
LK : Il prend le vrai événement et il le transforme en une histoire.
M : Intéressant et à votre avis comment s’imagine-t-il le lecteur ? Un lecteur à qui il faut tout expliquer ou un lecteur différent ?
LM : Un lecteur différent.
M : C’est-à-dire ?
LM : Un lecteur qui a pas trop de mal à lire.
RS : Qui comprend ce qui s’est passé à la guerre du Rwanda.
M : Qui sait un certain nombre de choses qui se sont passées pendant le génocide du Rwanda, très bien.
BR : Qui a déjà beaucoup lu d’histoires avant, comme les contes
MC : La Belle au bois dormant
M : d’autres contes, oui et à quels autres textes avons-nous fait référence ?
LM :
Lycaon
L’Odyssée
(plusieurs)
M : Un lecteur qui est un peu savant donc. 

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Catherine Bourgoin

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