De quel groupe faites-vous partie ? Des leaders positifs, des partenaires éclairés, des suiveurs ou des effaceurs ?
Parce que j'ai envie que dans nos établissements, partenaires éclairés et suiveurs prennent le pas sur les effaceurs, je vous propose ici une revue de presse.
Les enseignants lisent peu, dit-on... Ils n'ont pas le temps d'avoir des lectures professionnelles, de s'intéresser aux apports de la recherche. Je ne peux pas croire qu'il s'agisse d'une fatalité. Cette revue de presse est destinée à vous faciliter la tâche.
Ici vous trouverez des liens vers des articles que j'ai trouvés particulièrement intéressants. Je les ai choisis parce qu'ils interrogent nos pratiques professionnelles, les bousculent pour enfin permettre réellement à tous nos élèves de progresser.
Le dernier texte de Meirieu : à lire absolument !
Trois conférences, trois approches pour susciter l'envie d'apprendre. Pourquoi ne pas essayer l'une ou l'autre des propositions ?
Présentation de 5 expériences conduites en classe : vraiment très créatifs ! C'est le moment de changer...
Pourquoi ne pas tenter l'interdisciplinarité : celle ci-fait son grand retour en collège. En cliquant sur le lien ci-dessus, vous trouverez une synthèse très utile sur la question.
Pour approfondir cette question, un dossier très complet réalisé par l'Ifé (ex INRP)
Et si la tablette était l'outil à utiliser pour donner le goût de lire
Et pourquoi ne pas faire entrer la "vraie vie" en classe ? L'actu, un point d'appui pertinent
un site de ressources
une présentation pour comprendre comment faire et quels sont les intérêts
Le socle à télécharger. Il est appelé cette fois-ci "de connaissances, de compétences et de culture". Un outil qui peut nous permettre de penser notre enseignement !
Et pour découvrir le socle en vidéos, il suffit de cliquer sur les triangles colorés...
Voici une carte mentale qui présente le socle commun : vraiment très utile pour entrer dans ce texte.
le nouveau socle présenté par M. Lussault, le président du CSP, de vraies perspectives de transformation du collège !
- Pour travailler sur le point de vue en histoire, Confessions d'Histoire propose des interviews de grands personnages historiques : le 1er épisode nous montre César et Vercingétorix (drôle et documenté)
- Enseigner la révolution française avec Assassin's Creed Unity, c'est possible. Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessus pour découvrir la proposition d'un enseignant de 4ème...
- Deux autres exemples sur l'utilisation de jeux en histoire : minecraft pour reconstituer le forum romain et un jeu sérieux sur la vie quotidienne en RDA
- Et un autre article sur la question avec d'autres pistes
- Une vidéo très intéressante sur l'usage de la tablette en cours d'histoire-géographie
Voici quelques références :
Autorité éducative et pratiques coopératives
Autorisation et institutions, des concepts pour penser l'autorité éducative et la transmission des savoirs
- Une piste : le travail collaboratif
Et pour comprendre de quoi il s'agit...
Forum Eidos, Le numérique, pour réinventer l'école
Un article où plusieurs intervenants interrogent les lieux d'apprentissage que sont les écoles, les collèges à l'heure du numérique. Le changement est absolument nécessaire...
Le texte officiel présentant ce qu'est le plan d'accompagnement personnalisé, les élèves concernés, les procédures et les modalités de mise en oeuvre.
Serge Boimare les appellent les "empêchés de penser"
Voici un ensemble de liens pour comprendre et pour les accompagner
Les enfants empêchés d'apprendre
Un article qui montre comment la question des codes est au coeur des difficultés rencontrées à l'école par les élèves des milieux populaires
Un dossier qui reprend une réflexion conduite entre professionnels et parents sur le décrochage scolaire des enfants de milieu populaire
Un ensemble de liens sur l'évaluation positive.
Une présentation remarquable sur des pratiques d'évaluation qui favorisent réellement les apprentissages
La notation traditionnelle est le système d’évaluation le plus approximatif, le plus laxiste et le moins exigeant qu’on puisse imaginer.
Toutes les études de docimologie montrent que la note n’a rien d’objectif : elle varie en fonction d’une multitude de facteurs liés au correcteur, à l’ordre dans lequel il corrige les copies, aux informations préalables dont il dispose sur les élèves, etc.
Par ailleurs, toute utilisation de la note chiffrée induit une répartition gaussienne des notes : un modèle implicite s’impose qui fait qu’un tiers des élèves se trouve en dessous de 8, un tiers entre 8 et 12 et un tiers entre 12 et 16. Tout se passe comme si cette répartition gaussienne était, en quelque sorte, la répartition idéale des résultats qu’il fallait, à tout prix, reconduire : dans l’imaginaire collectif, c’est l’existence des mauvaises notes qui garantit la fiabilité des bonnes ! Rien n’est plus absurde et cela contribue à pérenniser la fonction de « distillation fractionnée » qui fait plus de l’école un instrument de sélection que de formation.
De plus, la notation induit une relation marchande avec les élèves : un travail bâclé est payé d’une mauvaise note et l’on s’en tient là. A minima, il faudrait noter deux fois : une première fois en assortissant la note de conseils et une deuxième fois en tenant compte des progrès accomplis.
Enfin, la note encourage à faire des moyennes stupides : qui peut sérieusement défendre l’idée qu’un 13 en physique puisse compenser un 7 en français ?
Quelle absurdité !
C’est pourquoi je défends la formule des « unités de valeur » : chaque élève, pour valider un niveau donné (et, même, obtenir un examen particulier) devrait réaliser un certain nombre de « chefs d’œuvre » qui attesteraient, ensemble, de son niveau, sans compensation possible entre eux. Il pourrait préparer ces unités de valeur de manière différenciée en fonction de son niveau et de ses besoins ; cela éviterait le redoublement et rendrait à l’éducation une authentique exigence.
Et qu’on ne me dise pas que c’est là un ersatz de la pensée soixante-huitarde : cela date des Compagnons du Moyen-Age ! Et Célestin Freinet, qui en a repris le principe, l’a formalisé avec son système des «brevets», emprunté au scoutisme de Baden-Powell qui, comme chacun sait, n’était pas vraiment un dangereux gauchiste…