Graine d'historien
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De quelle histoire s'agit-il ? 

Essaie de le trouver à partir des premières de couverture ci-dessous... 

Feuilletons maintenant les récits illustrés

Choisis celui que tu préféres, celui qui te donne envie de lire l'histoire. Explique pourquoi. 

 

Comparons maintenant ces récits illustrés

Illustrateur David Sala

"Il y avait une fois un marchand, qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons et trois filles ; et comme ce marchand était un homme d'esprit, il n'épargna rien pour l'éducation de ses enfants, et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles ; mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l'appelait, quand elle était petite, que la Belle Enfant ; en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses soeurs. 

Cette cadette, qui était plus belle que ses soeurs, était aussi meilleure qu'elles. Les deux aînées avaient beaucoup d'orgueil, parce qu'elles étaient riches ; elles faisaient les dames, et ne voulaient pas recevoir les visites des autres filles de marchands ; il leur fallait des gens de qualité pour leur compagnie. Elles allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade, et se moquaient de leur cadette, qui employait la plus grande partie de son temps à lire de bons livres. 

Comme on savait que ces filles étaient fort riches, plusieurs gros marchands les demandèrent en mariagie ; mais les deux aînées répondirent qu'elles ne se marieraient jamais, à moins qu'elles ne trouvassent un duc, ou tout au moins, un comte. 

La Belle (car je vous ai dit que c'était le nom de la plus jeune, la Belle, dis-je, remercia bien honnêtement ceux qui voulaient l'épouser, mais elle leur dit qu'elle était trop jeune, et qu'elle souhaitait de tenir compagnie à son père pendant quelques années.

Tout d'un coup... 

"Il était une fois un riche marchand. Il avait six enfants, trois garçons et trois filles. Ses filles étaient très belles ; mais la cadette surtout éveillait l'admiration et on l'appelait, depuis qu'elle était petite, Belle enfant ; le nom lui resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses soeurs. Cette cadette, qui était plus belle que ses soeurs, était aussi meilleure qu'elles. Les deux aînées avaient beaucoup d'orgueil, parce qu'elles étaient riches ; elles faisaient les dames, dédaignant la compagnie des autres filles de marchands. Elles allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade, et se moquaient de leur cadette qui préférait lire de bons livres et jouer de son violoncelle. 

Comme on savait que ces filles étaient fort riches, plusieurs gros marchands les demandèrent en mariage ; les deux aînées répondirent qu'elles ne se marieraient jamais, à moins d'épouser un duc ou un comte. La Belle (car je vous ai dit que c'était le nom de la plus jeune), la Belle, dis-je, remercia ceux qui voulaient l'épouser ; mais elle leur dit qu'elle était trop jeune et souhaitait tenir compagnie à son père pendant quelques années. 

Un jour... "

 

Illustratrice Nicole Claveloux

"Il y avait une fois un marchand, qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons et trois filles ; et comme ce marchand était un homme d'esprit, il n'épargna rien pour l'éducation de ses enfants, et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles ; mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l'appelait, quand elle était petite, que la Belle Enfant ; en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses soeurs. 

Cette cadette, qui était plus belle que ses soeurs, était aussi meilleure qu'elles. Les deux aînées avaient beaucoup d'orgueil, parce qu'elles étaient riches ; elles faisaient les dames, et ne voulaient pas recevoir les visites des autres filles de marchands ; il leur fallait des gens de qualité pour leur compagnie. Elles allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade, et se moquaient de leur cadette, qui employait la plus grande partie de son temps à lire de bons livres. 

Comme on savait que ces filles étaient fort riches, plusieurs gros marchands les demandèrent en mariagie ; mais les deux aînées répondirent qu'elles ne se marieraient jamais, à moins qu'elles ne trouvassent un duc, ou tout au moins, un comte. 

La Belle (car je vous ai dit que c'était le nom de la plus jeune, la Belle, dis-je, remercia bien honnêtement ceux qui voulaient l'épouser, mais elle leur dit qu'elle était trop jeune, et qu'elle souhaitait de tenir compagnie à son père pendant quelques années.

Tout d'un coup... "

Illustrateur Gabriel Pacheco

"Il y a longtemps, très longtemps, vivait un marchand fort riche qui possédait de nombreux navires imposants. Ses trois filles qu'il élevait désormais sesul étaient sa plus grande fierté. Elles étaient toutes trois très belles ; mais la cadette était si belle, qu'on ne l'appelait plus que la Belle, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses soeurs car elles était aussi meilleure qu'elles. Elles avaient un orgueil de la taille de la fortune de leur père, allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade et se moquaient de leur cadette qui préférait les livres.

Un jour,..."

Illustrateur Mercer Mayer

"Il y avait une fois un marchand, qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons et trois filles ; et comme ce marchand était un homme d'esprit, il n'épargna rien pour l'éducation de ses enfants, et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles ; mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l'appelait, quand elle était petite, que la Belle Enfant ; en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses soeurs. 

Cette cadette, qui était plus belle que ses soeurs, était aussi meilleure qu'elles. Les deux aînées avaient beaucoup d'orgueil, parce qu'elles étaient riches ; elles faisaient les dames, et ne voulaient pas recevoir les visites des autres filles de marchands ; il leur fallait des gens de qualité pour leur compagnie. Elles allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade, et se moquaient de leur cadette, qui employait la plus grande partie de son temps à lire de bons livres. 

Comme on savait que ces filles étaient fort riches, plusieurs gros marchands les demandèrent en mariagie ; mais les deux aînées répondirent qu'elles ne se marieraient jamais, à moins qu'elles ne trouvassent un duc, ou tout au moins, un comte. 

La Belle (car je vous ai dit que c'était le nom de la plus jeune, la Belle, dis-je, remercia bien honnêtement ceux qui voulaient l'épouser, mais elle leur dit qu'elle était trop jeune, et qu'elle souhaitait de tenir compagnie à son père pendant quelques années.

Tout d'un coup... "

Illustratrice Aurélia Fronty

"Il était une fois, en un pays fort beau, un marchand de soies, de taffetas et de rubans perlés. De Venise jusqu'en Chine, ses cargaisons parcouraient les océans sur de puissants navires. Sans être immensément riche, notre marchand vivait bien, à l'aise et heureux, dans sa maison de campagne. Là, parmi les chants d'oiseaux, au coeur de la verdure et des fleurs exquises, il partageait ses jours entre la gestion de ses affaires et le soin qu'il portait à ses trois filles. 

Leur mère était morte à la naissance de la benjamine et le marchand les avait élevées seul. Elles étaient son bien le plus précieux. les deux plus âgées rêvaient de soirées en ville, de robes, d'or et de diamants, de bals et de concerts. A seize ans, la plus jeune préférait passer ses journées dans le jardin et les prés alentours. Elle nourrissait les oiseaux et apprivoisait les animaux perdus ; elle savait même approcher les biches les plus farouches de la forêt. Elle n'avait que faire des coquetteries, pourtant, son teint était si pur, son sourire si charmant, et l'éclat de ses yeux si puissant, qu'on la surnommait la Belle. 

Les jours passaient, paisibles. Le commerce du marchand prospérait, et ses deux aînées songeaient mariage, pendant que la Belle chantait sa joie si simple de voir chaque matin le soleil se lever. 

Mais un cavalier..."

Illustrateur Etienne Delessert

"Loin d'ici se dresse une grande ville où le commerce est florissant. Elle a compté parmi ses concitoyens un marchand sur qui la réussite, au gré de ses désirs, avait toujours répandu ses faveurs. Mais si cet homme avait des richesses, il avait aussi beaucoup d'enfants : six garçons et six filles, dont aucun n'était établi. Les garçons étaient assez jeunes pour ne point se presser et les filles, trop fières de leur prospérité pour prendre n'importe quel époux, laissaient une jeunesse brillante flatter leur vanité. 

Mais un coup du sort..."

Illustrateur Alain Gauthier

"Il y avait une fois un marchand, qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons et trois filles ; et comme ce marchand était un homme d'esprit, il n'épargna rien pour l'éducation de ses enfants, et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles ; mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l'appelait, quand elle était petite, que la Belle Enfant ; en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses soeurs. 

Cette cadette, qui était plus belle que ses soeurs, était aussi meilleure qu'elles. Les deux aînées avaient beaucoup d'orgueil, parce qu'elles étaient riches ; elles faisaient les dames, et ne voulaient pas recevoir les visites des autres filles de marchands ; il leur fallait des gens de qualité pour leur compagnie. Elles allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade, et se moquaient de leur cadette, qui employait la plus grande partie de son temps à lire de bons livres. 

Comme on savait que ces filles étaient fort riches, plusieurs gros marchands les demandèrent en mariagie ; mais les deux aînées répondirent qu'elles ne se marieraient jamais, à moins qu'elles ne trouvassent un duc, ou tout au moins, un comte. 

La Belle (car je vous ai dit que c'était le nom de la plus jeune, la Belle, dis-je, remercia bien honnêtement ceux qui voulaient l'épouser, mais elle leur dit qu'elle était trop jeune, et qu'elle souhaitait de tenir compagnie à son père pendant quelques années.

Tout d'un coup... "

Illustratrice Sacha Poliakova

"Personne ne sait plus très bien quand... personne ne sait plus très bien où - mais cette histoire est vraie, je vosu assure - vivait un marchand possédant en abondance or, argent, boutiques, terres et maisons. Ses richesses ne représentaient pourtant rien à ses yeux comparées à ses enfants, trois garçons et trois filles, qui faisaient toute sa fierté. Du matin au soir, il ne cessait de s'extasier sur leurs qualités et, comme il tenait l'esprit en haute estime, il n'épargna rien pour leur éducation. Dès leur plus jeune âge, il leur offrit tous les livres qui se puissent trouver et leur donna les meilleurs professeurs. 

Dans toute la région on louait la grâce de ses filles ; la cadette surtout se faisait admirer et, depuis sa naissance, on ne l'appelait que la Belle. Elle possédait tant de charmes que jamais personne ne songea à lui donner d'autre nom. Ce qui rendait ses aînées folles de jalousie. Mais, plus que sa beauté, ce qui différenciat la cadette de ses deux soeurs c'était qu'elle se montrait meilleure qu'elles. La richesse de leur maison donnait en effet beaucoup d'orgueil aux deux demoiselles : elles faisaient les dames et refusaient de recevoir la visite des autres filles de leur quartier, qu'elles appelaient du bout des lèvres "filles de boutiquiers". Elles passaient leurs journées au bal, à la comédie, à la promenade, et se moquaient de la Belle, qui employait la plus grande partie de son temps à lire et à étudier. 

Comme on connaissait la richesse des trois soeurs, plusieurs jeunes bourgeois ne tardèrent pas à venir faire leur cour et proposer de riches mariages. Les deux aînées se contentaient d'éclater de rire et de répondre qu'elles ne se marieraient jamais à moins de recevoir la demande d'un duc, ou tout au moins d'un comte. La Belle, elle, remerciait bien honnêtement ceux qui voulaient l'épouser mais elle se trouvait encore trop jeune et souhaitait tenir compagnie à son père quelques années encore. 

On raconte alors..."

Comment expliques-tu les différences entre ces différents récits illustrés ? Pour trouver la réponse observe bien la 1ère de couverture et la page de titre. 

A la découverte de l'histoire maintenant...

Je te propose de travailler avec deux outils différents :

  • un carnet de littérature qui gardera trace des réflexions de la classe tout au long de ce voyage littéraire
  • un carnet de lecture où tu pourras écrire tes réflexions, tes sentiments, tes impressions, les mots que tu as aimés, les questions que tu te poses, où tu pourras aussi dessiner ce que tu as envie de faire en lien avec l'histoire que nous lisons ensemble mais aussi avec celles que tu lis seul, chez toi, pour toi, parce que tu en as envie...

 

Commençons à utiliser ces deux outils avec La Belle et la Bête....

 

Tu peux découvrir ici les premières pages ci-dessous.

Les lignes correspondent à l'édition La Belle et la Bête et autres contes, biblio collège, hachette, 2008

Si tu as des difficultés de lecture particulières (dyslexie), tu peux écouter la première partie de l'histoire en cliquant sur le fichier ci-dessous 

La Belle et la Bête 1ère partie
la belle et la bête 1ère partie.mp3
Fichier audio MP3 [4.3 MB]

Le château de la Bête...  

 

Tu es réalisateur. Tu souhaites mettre en scène La Belle et la Bête. Comment imagines-tu le château de la bête ? Et la bête, quelle image en as-tu ? Tu peux écrire un texte ou réaliser un croquis, choisir une musique. L'idée est d'exprimer comment tu imagines ces lieux, comment tu vois la bête. 

Partons maintenant à la découverte de différentes propositions artistiques. 

 

Observe les images du château et de la Bête dans les différents récits illustrés. Choisis-en une. 

  • quelles émotions ressens-tu quand tu regardes cette image ?
  • à ton avis, qu'est-ce qui, dans l'image, provoque cette émotion ?
  • pourquoi à ton avis l'illustrateur a-t-il choisi de représenter le château ainsi et pas autrement ? Que veut-il nous dire en le représentant ainsi ?

 

Ci-dessous un tableau pour recueillir tes réponses 

Tableau
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Et pour apprendre à lire une image, clique ici

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